Vendredi, 22.02.2019
- Thème 1: Le secteur de l’alimentation - Quand on y a pris goût
- Thème 2: Temenos / SAP - Un duo de logiciels à forte croissance
Le secteur de l’alimentation
Quand on y a pris goût
En 2018, Nestlé a concrétisé son objectif en enregistrant une croissance organique de son chiffre d’affaires de 3%. Après la publication de ces résultats, l’action du premier groupe agroalimentaire mondial n’a pas été la seule à s’envoler vers un plus haut historique : dans la foulée du géant de la branche, le STOXX™ Europe 600 Food & Beverage Index a également atteint un nouveau record.¹ Un ETT (symbole : ETFOO) reproduit fidèlement cet indice composé de 24 fabricants européens de produits alimentaires et de boissons. L’été dernier, Nestlé, Barry Callebaut et EMMI ont été sélectionnés comme sous-jacents pour un Early Redemption (ER) Kick-In GOAL (symbole : KCAODU). En intégrant ce produit dans leur portefeuille, les investisseurs peuvent espérer une opportunité de rendement de 6,7% p.a. Même EMMI, le « Worst Performer » actuel, jouit d’un écart confortable de 38,8% par rapport à la barrière.
«La croissance a repris sur nos deux plus grands marchés, les États-Unis et la Chine, mais aussi dans le secteur de la nutrition infantile», a indiqué Mark Schneider, le CEO de Nestlé, en présentant les chiffres actuels. Il a également souligné que le groupe avait réalisé des « progrès considérables » avec la nouvelle orientation. Le bénéfice a bondi de manière disproportionnée grâce, notamment, aux effets exceptionnels générés par la vente de certaines activités. Au total, en 2018 Nestlé a gagné 10,1 milliards de francs, soit 41,6% de plus que l’année précédente. Les actionnaires devraient participer avec un dividende majoré de 10 centimes, soit 2,45 francs par action. Pour 2019, Mark Schneider laisse entrevoir une nouvelle accélération de la croissance. Il souhaite en même temps améliorer la marge, le bénéfice et l’efficience du capital. (Source : Nestlé, communiqué de presse, 14.02.2019)
Selon UBS CIO GWM, le groupe agroalimentaire a su redresser la barre en 2018 après six années de croissance en repli. Pour la période en cours, les analystes tablent déjà sur une hausse organique du chiffre d’affaires de 3,6% pour le géant agroalimentaire. CIO GWM continue de recommander « Buy » pour la Large Cap et a augmenté son objectif de cours à 100 francs. (Source : UBS CIO GWM, Nestlé, 18.02.2019) Quelques jours après Nestlé, Danone a confirmé la reprise dans l’industrie agroalimentaire. À données comparables, le groupe de produits laitiers a annoncé pour 2018 une croissance de son chiffre d’affaires supérieure aux attentes de 2,9%. Pour 2019, le groupe français prévoit qu’elle s’établira aux alentours de 3%. (Source : Thomson Reuters, article de presse, 19.02.2019) Dans ce tableau esquissé par le premier producteur mondial de yaourts, les résultats divulgués récemment par EMMI ne dénotent pas : le 30 janvier 2019, le fabricant suisse de produits laitiers a publié une croissance organique de son chiffre d’affaires (corrigée des variations de change et des acquisitions) de 2,3% pour l’année passée, soit, selon l’entreprise, la plus forte progression enregistrée depuis 2014.Opportunités: Grâce à l’ETT (symbole : ETFOO) sur le STOXX™ Europe 600 Food & Beverage Index, les investisseurs qui y ont pris goût peuvent se positionner facilement et de manière diversifiée dans le secteur agroalimentaire européen. Il n’y a traditionnellement pas de frais récurrents pour cette structure de produit² Toutefois, EMMI n’entre pas dans la composition de cet indice. Cela dit, la Mid Cap combinée à Nestlé et au spécialiste du chocolat Barry Callebaut offre une opportunité de rendement attrayante de 6,7% p.a. avec le ER Kick-In GOAL (symbole : KCAODU). Bien qu’EMMI affiche la plus faible évolution de cours du trio par rapport au cours d’émission, l’action présente un écart de 38,8% par rapport à la barrière. Dès que la cote des trois sous-jacents atteint ou dépasse le cours initial lors d’un jour d’observation, le Early Redemption devient exigible – l’émetteur rembourse alors l’intégralité du nominal et le pro rata du coupon par anticipation.
Risques: les produits présentés n’offrent pas de protection du capital. Une évolution négative de l’actif sous-jacent entraîne des pertes correspondantes pour l’ETT. Si, pendant la durée de l’investissement, un des sous-jacents du Worst of Kick-In GOAL cote une seule fois au niveau ou en dessous de la barrière respective («Kick-In Level») et que, de plus, la fonction «Early Redemption» ne s’applique pas, le remboursement par amortissement en espèces à l’échéance est basé sur la performance la plus faible (sur la base du Strike) du trio (au maximum toutefois à la valeur nominale majorée du coupon). Dans un tel cas, des pertes sont probables. Par ailleurs, avec les produits structurés, l’investisseur supporte le risque d’émetteur. Cela signifie qu’en cas d’insolvabilité d’UBS SA, le capital investi peut être perdu, indépendamment de l’évolution du sous-jacent.
Vous trouverez davantage de produits UBS et des informations sur les opportunités et les risques à l’adresse ubs.com/keyinvest.
STOXX™ Europe 600 Food & Beverages Index vs. STOXX™ Europe 600 Index
(5 ans, aux fins d’illustration uniquement, données en %)¹
Avec son récent pic historique, le STOXX™ Europe 600 Food & Beverages Index a mis fin à l’évolution latérale observée pendant près de deux ans.
Source: UBS AG, Bloomberg
Valeurs du: 20.02.2019
Barry Callebaut vs. EMMI vs. Nestlé
(5 ans, aux fins d’illustration uniquement, données en %)¹
Sur cinq ans, EMMI a distancé les deux grandes capitalisations. Alors que le fabricant de produits laitiers et Barry Callebaut ont enregistré des variations marquées, Nestlé a affiché une tendance haussière relativement stable.
Source: UBS AG, Bloomberg
Valeurs du: 20.02.2019
¹) La performance passée n’indique pas les résultats futures.
²) Les condition des ETTs sont vérifiés annuellement et peuvent être ajustées avec un délai de 13 mois après la publication.
ETT sur STOXX™ Europe 600 Food & Beverages NR Index
Symbol | ETFOO |
SVSP Name | Tracker Certifikat |
SVSP Code | 1300 |
Sous-jacent | STOXX™ Europe 600 Food & Beverages Net Return Index |
Devise | EUR |
Rapport de souscription | 1:1 |
Frais de gestion | 0.00% p.a.² |
Participation | 100% |
Echéance | Open End |
Émetteur | UBS AG, London |
Bid/Ask | EUR 1’291.00 / 1’298.00 |
5.00% p.a. Early Redemption Kick-In GOAL sur Barry Callebaut / EMMI AG / Nestlé
Symbol | KCAODU |
SVSP Name | Barrier Reverse Convertible |
SPVSP Code | 1230 (Auto-Callable) |
Sous-jacent | Barry Callebaut / EMMI AG / Nestlé |
Devise | CHF |
Coupon | 5.00% p.a. |
Rendement latéraux | 13.03% (6.47% p.a.) |
Kick-In Level (distance) | Barry Callebaut: CHF 1’041.00 (40.14%) EMMI AG: CHF 490.50 (39.52%) Nestlé: CHF 47.94 (47.04%) |
Echéance | 26.01.2021 |
Émetteur | UBS AG, London |
Bid/Ask | 96.10% / 97.10% |
Vous trouverez davantage de produits UBS et des informations sur les opportunités et les risques à l’adresse ubs.com/keyinvest.
Source: UBS AG, Bloomberg
Valeurs du: 20.02.2019
Apérçu du marché
Index | Citation | Semaine¹ |
SMI™ | 9’315.63 Pt. | 1.7% |
SLI™ | 1’433.77 Pt. | 1.2% |
S&P 500™ | 2’284.70 Pt. | 1.2% |
Euro STOXX 50™ | 3’259.49 Pt. | 1.8% |
S&P™ BRIC 40 | 4’180.10 Pt. | 0.0% |
CMCI™ Compos. | 928.80 Pt. | 2.6% |
Gold (troy ounce) | 1’347.90 USD | 2.5% |
¹ Changement basé sur le cours de clôture du jour précédent par rapport au cours de clôture de la semaine dernière.
SMI™ vs. VSMI™ 1 année
L’index VSMI™ est calculé depuis 2005. Il affiche la volatilité des actions inclus dans le SMI™ index. Pour la calculation, un portefeuille est utilisé qui ne réagit qu’au variations de la volatilité au lieu des variations des prix. En le faisant, la méthodologie du VSMI™ utilise la volatilité carré, connu sous le terme variance, des options sur le SMI avec 30 jours jusqu’à l’échéance négociées à la Bourse Eurex.
Source: UBS AG, Bloomberg
Valeurs du: 20.02.2019
Temenos / SAP
Un duo de logiciels à forte croissance
On ne peut désormais plus parler de logiciels sans parler du cloud. L’externalisation des données et des logiciels sur Internet connaît un engouement croissant. Ainsi, en 2018, les activités de SAP sur le cloud ont bondi de 32% pour atteindre 4,99 milliards d’euros. L’indicateur « New Cloud Bookings » en hausse de 25% en fin d’année laisse penser que cet élan n’est pas près de s’essouffler. Les programmes de Temenos, qui déjà en 2011 avait lancé un système bancaire central sur le cloud pour la première fois, ont également été bien reçus. Le spécialiste des logiciels bancaires a vu ses revenus de licences croître de 21% l’an dernier. Pour maintenir cette dynamique, l’entreprise romande a lancé deux nouveaux produits basés sur le cloud en début d’année : Temenos Infinity et Temenos T24 Transact. Le Kick-In GOAL en souscription (symbole : KDEADU) réunit SAP et Temenos comme sous-jacents. Le duo offre une opportunité de rendement de 6,00% p.a. avec une marge de sécurité de 40%.
Les deux groupes brillent non seulement par leurs chiffres d’affaires mais aussi par leurs bénéfices considérables. En 2018, la marge opérationnelle de SAP s’est élevée à 29%, et la rentabilité du groupe devrait encore progresser. Lors de la Journée du marché des capitaux à New York, le directeur financier, Luka Mucic, a laissé entrevoir une amélioration des marges ces prochaines années, notamment grâce à un meilleur mix du chiffre d’affaires qui devrait accroître la rentabilité. À titre d’exemple, le groupe souhaite porter la marge brute de ses activités sur le cloud de 63% actuellement à 71% en 2020. (Source : Finanzen.net, article de presse, 07.02.2018)
Temenos devrait également poursuivre son ascension. Max Chuard, l’actuel COO et directeur financier qui prendra la barre du fabricant de logiciels bancaires le 1er mars, souhaite poursuivre la stratégie fructueuse de son prédécesseur, David Arnott. À moyen terme, l’entreprise table sur une expansion de son volume d’affaires de 10 à 15% chaque année, ce qui devrait également permettre d’améliorer la rentabilité de 100 à 150 points de base. En 2018, la marge EBIT a pris un point de pourcentage pour s’établir à 31,5%. (Source : Temenos, communiqué de presse, 12.02.2019)
Opportunités: depuis le début de l’année, les actions de SAP et de Temenos grimpent beaucoup plus vite que l’ensemble du marché comme en témoigne la Mid Cap suisse qui a gagné 21% depuis le 1er janvier.¹ Pour le Kick-In GOAL en souscription (symbole : KDEADU), de nouvelles avancées de cours ne sont pas nécessaires. Le produit offre un rendement maximal de 6,00% à condition qu’aucun des sous-jacents n’atteigne ou ne descende en-dessous de sa barrière fixée à 60% de sa valeur initiale pendant la période de 18 mois.
Risques: les Kick-In GOALs ne bénéficient d’aucune protection du capital. Si, pendant la durée de l’investissement, l’un des sous-jacents atteint une seule fois la barrière respective (« Kick-In Level ») ou est inférieur à celle-ci, l’amortissement par remboursement en espèces à l’échéance est basé sur la performance la plus faible (base Strike) du duo (au maximum toutefois à la valeur nominale majorée du coupon). Dans un tel cas, des pertes sont probables. Par ailleurs, avec les produits structurés, l’investisseur supporte le risque d’émetteur. Cela signifie qu’en cas d’insolvabilité d’UBS SA, le capital investi peut être perdu, indépendamment de l’évolution du sous-jacent.
Vous trouverez davantage de produits UBS et des informations sur les opportunités et les risques à l’adresse ubs.com/keyinvest.
Temenos vs. SAP
(5 ans, aux fins d’illustration uniquement, données en %)¹
Source: UBS AG, Bloomberg
Valeurs du: 20.02.2019
6.00% p.a. Worst of Kick-In GOAL sur Temenos / SAP
Symbol | KDEADU |
SVSP Name | Barrier Reverse Convertible |
SPVSP Code | 1230 |
Sous-jacent | Temenos / SAP |
Devise | CHF (Quanto) |
Coupon | 6.00% p.a. |
Strike Level | 100% |
Kick-In Level (barrière) |
60% |
Echéance | 31.08.2020 |
Émetteur | UBS AG, London |
Sous-jacent | 27.02.2019, 15:00 h |
Vous trouverez davantage de produits UBS et des informations sur les opportunités et les risques à l’adresse ubs.com/keyinvest.
Source: UBS AG, Bloomberg
Valeurs du: 20.02.2019
¹) La performance passée n’indique pas les résultats futures.
²) Les condition des ETTs sont vérifiés annuellement et peuvent être ajustées avec un délai de 13 mois après la publication.